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- Mercato : Brahim Díaz quitte le banc des remplaçants madrilènes !by O. BENOUZEKRI on 12/07/2025 at 12h30
Face à la longue absence de Jamal Musiala, le Bayern Munich envisagerait le recrutement de Brahim Díaz. Le Real Madrid se montre ouvert à un transfert estimé à 40 millions d’euros, d’autant que le joueur semble hors des plans de Xabi Alonso. Selon les informations du média espagnol Fichajes, le Bayern Munich étudie la piste menant à Brahim Díaz pour renforcer son secteur offensif lors du mercato estival. Confronté à la longue indisponibilité de Jamal Musiala, le club bavarois cherche une solution rapide et efficace pour compenser cette absence, et le profil du joueur du Real Madrid semble répondre aux attentes du staff technique dirigé par Vincent Kompany. Polyvalent et expérimenté, Brahim Díaz est capable d’évoluer aussi bien en tant que meneur de jeu qu’au poste d’ailier, aussi bien à gauche qu’à droite. Cette capacité à occuper plusieurs rôles offensifs s’inscrit parfaitement dans le système en 4-2-3-1 adopté par le nouvel entraîneur du Bayern. Le club allemand souhaite notamment ajouter de la profondeur à son aile gauche, tout en trouvant un joueur apte à assumer les responsabilités créatives en l’absence de Musiala, dont la convalescence pourrait s’étendre sur plusieurs mois. Toujours selon Fichajes, l’avenir de Brahim Díaz au Real Madrid semble incertain. Malgré des performances intéressantes lors de la saison 2024/25, l’arrivée attendue du jeune Franco Mastantuono, susceptible d’évoluer dans des zones similaires, pourrait réduire son temps de jeu. Dans ce contexte, le club madrilène se montre disposé à écouter les offres, à condition qu’elles atteignent un montant avoisinant les 40 millions d’euros. Un départ vers le Bayern Munich offrirait à Brahim l’opportunité de relancer sa carrière dans un nouveau championnat, au sein d’un club ambitieux, désireux de retrouver le sommet de la hiérarchie européenne après une saison en demi-teinte. Reste à savoir si les négociations entre les deux clubs aboutiront, et si le joueur acceptera ce nouveau défi dans l’un des plus grands clubs allemands.
- Élégant sauvetage au large d’El Jadida : Une tentative d’émigration clandestine collective déjouéeby Mohamed LOKHNATI on 12/07/2025 at 12h12
Dans une opération conjointe d’envergure, la Marine Royale et la Gendarmerie Maritime ont déjoué, aux premières heures du vendredi 11 juillet 2025, une périlleuse tentative d’émigration illégale au départ des côtes de la province d’El Jadida. Cette intervention opportune a permis le sauvetage et l’interpellation de 54 candidats à l’exil. L’action menée avec célérité a conduit à l’interception de 16 individus sur la plage de Houzia, tandis qu’un embarcation pneumatique de type « Zodiac » était arraisonné au large de Lalla Aïcha avec à son bord 38 personnes – hommes, femmes et jeunes en pleine jeunesse. Tous se trouvaient en situation critique, l’embarcation surchargée menaçant à tout moment de sombrer. Ce succès témoigne de la parfaite synergie opérationnelle déployée entre la Gendarmerie Maritime et la Marine Royale, dont la vigilance a permis d’éviter de justesse une tragédie humaine annoncée. Rixe révélatrice à Deauville Par ailleurs, une violente altercation a éclaté sur la plage de Deauville à El Jadida entre plusieurs individus. L’intervention rapide des forces de sûreté nationale a conduit à l’arrestation de suspects en possession d’une somme avoisinant 30 000 dirhams. Il s’est avéré qu’ils se préparaient eux aussi à une traversée clandestine avant qu’une dispute avec leurs passeurs ne révèle leurs intentions. Sous l’égide du Parquet compétent, une enquête judiciaire a été ouverte afin de démanteler l’ensemble des réseaux criminels impliqués. Les investigations se poursuivent activement pour traquer les derniers organisateurs en fuite. Mohamed LOKHNATI
- Dynamique démographique : Ces mutations qui ralentissent le développement du Royaumeby Rime TAYBOUTA on 12/07/2025 at 9h39
Alors que le Maroc franchit une nouvelle étape de sa transition démographique, plusieurs experts appellent à des réformes audacieuses en matière d’égalité de genre, de soutien à la parentalité et d’adaptation des politiques publiques, afin de transformer cette mutation profonde en levier de développement durable. Le Maroc connaît depuis plusieurs décennies de profondes mutations démographiques qui redéfinissent peu à peu les fondements de sa société. La transition démographique engagée dans les années 1960 a entraîné une baisse rapide du taux de fécondité, passé de plus de 7 enfants par femme à moins de 1,97 aujourd’hui. Cette évolution s’accompagne d’un vieillissement progressif de la population, d’un allongement de l’espérance de vie, d’une urbanisation croissante et de transformations notables dans la structure des ménages. Ces bouleversements démographiques posent des défis majeurs en matière de développement humain, d’accès aux services, de planification territoriale, mais aussi d’inclusion sociale et économique, en particulier pour les jeunes et les femmes. C’est dans ce contexte que, à l’occasion de la Journée mondiale de la population, célébrée le 11 juillet, plusieurs responsables et experts se sont réunis à Rabat lors d’un événement organisé par le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) au Maroc, pour discuter de ces transformations et des réponses à y apporter. La représentante du FNUAP au Maroc, Marielle Sander, a souligné dans ce sens la nécessité d’adopter des mesures audacieuses et immédiates afin d’accompagner ces mutations. Elle a insisté sur l’urgence de combler l’écart entre les sexes sur le marché du travail, notant que la participation des femmes y reste inférieure à 17%. Pour y remédier, elle appelle à investir massivement dans l’éducation et à promouvoir l’égalité des chances entre les sexes, en particulier dans un contexte de baisse continue du taux de fécondité. Elle a également plaidé pour une reconfiguration du modèle économique et familial afin de permettre une parentalité plus partagée et flexible. Selon elle, il est temps de remettre en question les rôles traditionnels au sein de la famille, en valorisant notamment l’implication des hommes et des pères, et en diffusant le concept de «parentalité partagée». Le fait de faire porter aux femmes seules la responsabilité des enfants, des personnes âgées et des tâches ménagères constitue un fardeau injuste qui pèse sur toute la société, a-t-elle rappelé. Dans cette optique, Sander a souligné le rôle crucial du secteur privé dans le soutien à cette transition démographique, à travers des mesures concrètes telles que les congés de paternité payés, les horaires de travail flexibles, le soutien aux crèches ou encore la couverture santé universelle. Ces initiatives sont, selon elle, de véritables investissements dans le bien-être collectif et la durabilité sociale. Aubaine démographique De son côté, Mohamed Fassi Fihri, directeur du Centre d’études et de recherches démographiques (CERED), a mis en avant que le Maroc dispose actuellement d’un potentiel démographique favorable, qualifié d’«aubaine démographique», en raison d’une augmentation de la population active, notamment les personnes âgées de 15 à 60 ans, une tendance qui devrait se poursuivre jusqu’en 2030. Il a recommandé de tirer parti de cette fenêtre démographique en investissant dans les secteurs clés tels que la santé, l’éducation et l’emploi, tout en encourageant l’épargne et l’investissement à travers des politiques économiques ciblées. Fassi Fihri a par ailleurs souligné que le Maroc est en voie d’achever sa transition démographique, évoluant vers un modèle similaire à celui des pays avancés, marqué par un ralentissement de la croissance démographique, une baisse marquée de la fécondité et une espérance de vie en hausse. Il a rappelé que le taux de fécondité est passé de 7,2 enfants par femme en 1960 à environ 1,97 aujourd’hui, un niveau inférieur au seuil de renouvellement des générations. Ce changement s’explique par plusieurs facteurs : recul de l’âge au mariage (25 ans contre 17 ans en 1960), généralisation de la contraception (71% d’utilisation contre 8% en 1960), amélioration de la santé infantile, élévation du niveau d’instruction des femmes et évolution des valeurs familiales. La transition démographique du Maroc s’accompagne d’une profonde transformation de la structure par âge de la population, puisque le poids des enfants de moins de 15 ans passera de 26% en 2024 à 21% à l’horizon 2030, et la population âgée de 60 ans et plus progressera de 5,1 à 6,1 millions pour représenter 15% de la population contre 13% actuellement, a-t-il ajouté. Le Haut-Commissaire au Plan, Chakib Benmoussa, a quant à lui mis en garde contre les discours alarmistes ou idéologiques autour des questions démographiques. Il a plaidé pour une approche raisonnée et fondée sur des données fiables. S’appuyant sur les premiers résultats du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), il a mis en lumière les disparités structurelles entre milieux sociaux et territoires, malgré les avancées notables en matière d’éducation des filles et de réduction de la pauvreté. Benmoussa a averti que le recul du nombre d’enfants dans les tranches d’âge les plus jeunes aura des conséquences majeures sur la planification des politiques publiques. Il a notamment évoqué la nécessité d’adapter les infrastructures scolaires, en particulier en milieu rural, pour garantir le droit à une éducation de qualité malgré la baisse démographique. Il a également souligné les défis posés par l’urbanisation croissante, notamment en matière de logement, de transport, de services publics et de conditions de vie. Dans ce sens, il a affirmé que la question de la fécondité, passée de 5,5 enfants par femme en 1982 à 2,2 en 2025, ne peut être dissociée des conditions économiques et sociales. Il a ainsi plaidé pour des politiques publiques intégrées, agissant à la fois sur les normes sociales, les conditions professionnelles et la répartition des rôles au sein de la famille. Sur le plan statistique, il a insisté sur la nécessité de disposer de données précises et actualisées, rappelant que le HCP mène actuellement une enquête sur la famille et prévoit de lancer une étude sur le budget-temps d’ici la fin de l’année, afin d’affiner la compréhension des mutations sociales en cours. Benmoussa a enfin plaidé pour l’expérimentation préalable des politiques publiques, jugeant nécessaire de tester, à petite échelle, les «politiques de demain» pour en évaluer la pertinence, l’efficacité et l’impact dans les contextes réels. Pour lui, cette approche s’inscrit pleinement dans la logique du nouveau modèle de développement qui appelle à inscrire les transformations structurelles dans la durée. Rime TAYBOUTA Rapport : Des millions de personnes privées du nombre désiré d’enfants Lors de cet événement, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a présenté le rapport sur l’état de la population mondiale 2025 qui s’appuie sur des travaux de recherche universitaire et sur de nouvelles données issues d’une enquête UNFPA/ YouGov réalisée dans 14 pays, dont le Maroc. Intitulé «La véritable crise de la fécondité : La quête du libre arbitre en matière de procréation dans un monde en mutation», ce rapport met en lumière une réalité préoccupante : des millions de personnes à travers le monde ne sont pas en mesure d’avoir le nombre d’enfants qu’elles souhaitent, non par rejet de la parentalité, mais en raison d’obstacles économiques et sociaux. Il révèle qu’au Maroc, 33% des personnes âgées de plus de 50 ans déclarent en effet avoir eu moins d’enfants que désiré, et près de la moitié (47%) disent que c’est pour des raisons de contraintes financières.
- Chantiers hydriques : Dessalement, interconnexions et soutien au rural... l’agenda se préciseby Yousra RHARDOUD on 12/07/2025 at 9h33
Le comité de pilotage du programme national de l’eau a fait le point sur l’avancement des projets structurants. Barrages, dessalement, approvisionnement rural et réutilisation des eaux usées sont au cœur des priorités. La situation hydrique du Royaume continue de mobiliser les pouvoirs publics, dans le cadre du suivi régulier du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2020-2027 (PNAEPI 20-27). Une réunion du comité de pilotage, tenue le 9 juillet à Rabat, a permis de faire le point sur l’état d’avancement des différents chantiers structurants, les mesures d’urgence mises en œuvre, ainsi que les ajustements nécessaires pour faire face aux pressions croissantes sur la ressource. Présidée par le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, la réunion a connu la participation de Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, ainsi que Tarik Hamane, directeur général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable. Une mobilisation collective au service de la concrétisation des objectifs du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation. Des niveaux de barrages à surveiller À la date du 7 juillet 2025, les retenues des barrages s’élèvent à environ 4,3 milliards de m³, soit un taux de remplissage de 37,4 %. Une amélioration relative par rapport aux périodes précédentes, mais qui reste insuffisante pour relâcher la vigilance, notamment à l’approche d’une saison estivale marquée par une forte pression sur les ressources en eau. Le comité a souligné que, malgré l’amélioration constatée de la situation hydrique, la prudence reste de mise. Il appelle à redoubler d’efforts pour sensibiliser à l’usage rationnel de l’eau, particulièrement durant la période estivale, caractérisée par une pression accrue sur les ressources disponibles. À cet effet, il a été recommandé d’intensifier les campagnes de sensibilisation et de poursuivre la mise en œuvre des mesures d’urgence, en vue d’assurer l’approvisionnement continu en eau potable, notamment dans les zones rurales les plus exposées. Projets structurants en cours Le PNAEPI 20-27 avance sur plusieurs fronts. Deux projets d’interconnexion entre bassins hydrauliques figurent parmi les actions prioritaires, le premier relie les bassins de Sebou et Bouregreg, le second les barrages de Dar Khrofa et Oued Makhazine. Ces projets visent à mieux répartir les ressources disponibles entre les régions. Le programme prévoit également la mise en service de huit grands barrages entre 2021 et 2025, l’accélération des projets de dessalement de l’eau de mer afin d’atteindre une capacité de production de plus de 1,7 milliard de m³ d’ici 2030, ainsi que le renforcement de l’approvisionnement en eau potable en milieu rural et la valorisation des eaux usées traitées pour l’irrigation. Mettre l’accent sur le monde rural et l’irrigation durable L’approvisionnement en eau potable du monde rural reste au cœur des priorités. Le programme prévoit également une montée en puissance de la réutilisation des eaux usées traitées à des fins d’irrigation, en ligne avec une gestion durable des ressources. La réunion a aussi permis de réajuster la programmation des petits barrages et de reconfigurer certains projets de grands et moyens barrages dans les régions à forte pluviométrie, afin de maximiser la collecte des eaux pluviales. Une approche intégrée agriculture-eau L’accent a été mis sur la nécessité de renforcer l’harmonisation entre les politiques de l’eau et celles de l’agriculture, afin d’assurer une gestion équilibrée entre les besoins en eau potable et ceux liés à l’irrigation. Cet équilibre est crucial pour garantir la résilience des territoires face au changement climatique. 3 questions à Ayoub Krir : « Garantir l’avenir de l’eau au Maroc exige d’agir vite face aux défis techniques, sociaux et environnementaux » Quels sont les principaux défis liés à l’interconnexion des bassins et au recours au dessalement ? Les défis majeurs concernent les aspects techniques et financiers, notamment la nécessité d’installations de pompage puissantes pour transférer l’eau sur de longues distances, ce qui entraîne une forte consommation énergétique et des coûts élevés pouvant dépasser 7 dirhams par mètre cube. Par ailleurs, ces projets sont exposés aux risques naturels (inondations, séismes, érosion des sols) qui peuvent retarder les travaux. Le dessalement pose aussi des problèmes environnementaux liés à la gestion des rejets salins et bénéficie surtout aux grandes zones urbaines, ce qui soulève des questions d’équité territoriale. Avec un taux de remplissage de 37,4 %, quelles mesures urgentes pour sécuriser l’eau potable en milieu rural ? Face à ce niveau de remplissage, il est crucial de renforcer les moyens d’approvisionnement en eau potable en milieu rural via la mobilisation de citernes mobiles, la construction de petits barrages dans les zones montagneuses pour stocker les eaux de pluie, et l’amélioration des réseaux d’eau souvent vétustes pour réduire les pertes importantes. L’usage de technologies solaires pour le traitement local de l’eau et la sensibilisation à une gestion rationnelle de la ressource sont également nécessaires. Comment mieux aligner les politiques de l’eau et de l’agriculture pour éviter les conflits d’usage ? Pour réduire les conflits entre usages agricoles et approvisionnement en eau potable, il faut instaurer une gouvernance régionale intégrée qui associe tous les acteurs concernés (agriculteurs, collectivités, société civile). Les subventions agricoles doivent être liées à une consommation d’eau mesurée et raisonnée, en favorisant des cultures moins gourmandes en eau et en évitant l’exportation d’eau virtuelle via des productions agricoles intensives. Cela permettrait une gestion plus équitable et durable des ressources hydriques.
- Foot féminin : La Copa América Équateur s’ajoute à la CAN Maroc et à l’Euro Suisse en ce mois de juilletby A. KITABRI on 12/07/2025 at 8h40
Le football féminin international est en pleine effervescence depuis la première du mois en cours ! En plus de la CAN 2024 Maroc et de l’Euro 2025 Suisse, la Copa América 2025 Équateur a débuté dans la nuit de vendredi à samedi. Le match d’ouverture a opposé l’Équateur à l’Uruguay. Les deux équipes se sont quittées sur un score nul (2-2). 𝗟𝗔 𝗣𝗘𝗟𝗢𝗧𝗔 𝗦𝗜𝗘𝗠𝗣𝗥𝗘 𝗔 𝗟𝗔 🔟🇺🇾BELÉN AQUINO 🎯‣ Ecuador 🇪🇨 0-1 🇺🇾 Uruguay #CopaAmericaFEM pic.twitter.com/BBZG2MQxMQ— CONMEBOL Copa América™️ (@CopaAmerica) July 12, 2025 NO PERDONA 👊🇺🇾#CopaAmericaFEM pic.twitter.com/R3dSnaTTXK— CONMEBOL Copa América™️ (@CopaAmerica) July 12, 2025 El Tiki Tiki de @LaTri 🔝🇪🇨#CopaAmericaFEM pic.twitter.com/bakAZYm5lX— CONMEBOL Copa América™️ (@CopaAmerica) July 12, 2025 Cette nuit, à 22h00 (heure marocaine), le Pérou et le Chili feront leur entrée en lice dans la compétition.
- Gouvernance des données : Pilier négligé de notre stratégie digitale ? [INTÉGRAL]by Mohammed ARHRIB on 12/07/2025 at 8h15
Alors que le Royaume continue sa progression vers la souveraineté numérique, la gouvernance des données s’impose comme une question cruciale, d’autant plus à la lumière des récentes fuites touchant plusieurs institutions publiques. Focus sur le cœur invisible de la souveraineté digitale. En quelques années, le Maroc s’est hissé au rang de premier pays africain en nombre de datacenters. Derrière cette avancée, portée principalement par des opérateurs télécoms comme Maroc Telecom ou Inwi, mais aussi des acteurs spécialisés tels que Medasys ou N+One, se dessine l’ambition assumée de faire du Royaume un hub numérique continental. Mais si ces infrastructures marquent des progrès notables, l’économie de la donnée, elle, reste encore peu explorée, peu exploitée. C’est dans ce contexte que les Assises nationales de l’Intelligence Artificielle (IA), qui se sont déroulées la semaine dernière à Salé, ont appelé à mettre en place des plateformes nationales sécurisées, encourager les investissements dans les centres de données orientés vers la recherche en IA, et surtout renforcer les capacités nationales en cybersécurité. L’objectif étant de protéger les infrastructures numériques et prévenir les failles, comme celles déjà révélées dans des institutions aussi sensibles que la CNSS ou le ministère de la Justice. Un enjeu de souveraineté numérique Dans cette dynamique, la gouvernance des données apparaît comme un levier central, estime Nacer Zeriouh, docteur en droit public et spécialiste du droit des technologies, la qualifiant de « pilier essentiel de l’État de droit à l’ère numérique ». Et au moment où la souveraineté numérique fait partie des grandes priorités de Rabat, notre interlocuteur note qu’elle entretient une relation d’interdépendance étroite avec la gouvernance des données, qui peine à prendre son élan au Maroc. « Dans un monde où les risques de cyberattaques s’inscrivent dans une courbe croissance, les garde-fous s’imposent et ce contrôle effectif ne peut être assuré que par une gouvernance rigoureuse des données, définissant clairement les règles de collecte, d’usage, de stockage, de protection et de partage des informations », appuie Abdellah Elamri, « security expert » et analyste de risques. Cette gouvernance débute, selon notre expert, par la mise en place d’un cadre normatif, à l’ère du temps, qui prend en considération le caractère évolutif du digital. Un cadre juridique à moderniser Le Maroc ne part pourtant pas de zéro. Le pays s’est doté d’un arsenal juridique dense et structuré, allant de la loi 09-08 sur la protection des données personnelles à la loi 53-05 qui encadre l’échange électronique et la valeur probante de la signature numérique. S’y ajoutent la loi 43-20 sur les services de confiance, la loi 31-13 sur l’accès à l’information, ou encore la charte des services publics (loi 54-19) qui inscrit la digitalisation au cœur de la transformation de l’administration. La loi 55-19, de son côté, s’attaque à la simplification des procédures administratives, tandis que la loi 05-20 sur la cybersécurité encadre l’usage des services cloud, pierre angulaire de la gouvernance numérique.Un socle important, certes, mais qui montre aujourd’hui ses limites. « La loi 09-08, après plus de seize ans d’existence, mérite une profonde révision », affirme Nacer Zeriouh. Parmi les ajustements nécessaires, figurent l’élargissement du champ d’application à l’extraterritorialité, l’introduction de droits nouveaux comme le droit à l’oubli, ou encore la création de régimes juridiques différenciés selon les types de données sensibles (santé, justice, sécurité nationale, etc.). Pour renforcer l’efficacité de la gouvernance, le Maroc gagnerait aussi à redéfinir les prérogatives de la CNDP (Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel). Le modèle français fait ici figure de référence. « Comme la CNIL en France, la CNDP devrait pouvoir exercer un véritable pouvoir de contrôle, de sanction et de régulation », plaide le chercheur. Infrastructures first ! Pour l’heure, le premier jalon vers une véritable souveraineté numérique au Maroc reste le contrôle et la territorialisation des données. Une étape incontournable qui passe par la création de data centers capables d’héberger les informations les plus sensibles, tout en les protégeant efficacement contre les risques de piratage, d’intrusion ou de détournement. En ce sens, la loi 05-20 relative à la cybersécurité insiste que les données sensibles doivent être exclusivement stockées sur le territoire national.Une orientation saluée par Az-Eddine Bennani, économiste et expert en la matière, qui rappelle que ces centres de données « renferment des informations sensibles qui influencent les décisions économiques, administratives et personnelles ». Mieux encore, il plaide pour l’adoption d’un modèle économique des « dataires ». Une approche centrée sur une gestion éthique et sécurisée de la donnée, intégrant à la fois des exigences de souveraineté et de responsabilité. Cela dit, le Royaume s’apprête à franchir un cap dans sa souveraineté avec la création d’un centre de données hyperscale à Dakhla, d’une capacité impressionnante de 500 mégawatts, entièrement alimenté par des énergies renouvelables locales. Ce projet, dont l’enveloppe n’a pas encore été dévoilée, s’ajoute au méga investissement national de 11 milliards de dirhams prévu entre 2024 et 2026 et destiné à déployer la stratégie de transformation numérique du pays. Une nouvelle étape structurante, vers une souveraineté numérique assumée. 3 questions à Nacer Zeriouh, docteur en droit public et spécialiste du droit des technologies : « Le Maroc gagnerait à examiner des expériences réussies telles que celle de la Corée du Sud » Le modèle européen est souvent cité comme une référence en matière de gouvernance des données. Quels en sont les fondements ? L’Union Européenne a bâti une gouvernance des données articulée autour de trois piliers : la protection des données personnelles, la gouvernance du partage des données, et le développement d’un marché des données non personnelles. Ce cadre s’appuie sur plusieurs textes majeurs, notamment le RGPD pour la protection des données individuelles, le Data Governance Act qui encadre le partage sécurisé des données, et le Data Act qui vise une utilisation équitable des données industrielles. Le règlement sur l’Intelligence Artificielle (AI Act) complète cette architecture en assurant un usage responsable des données. L’ensemble repose sur une gouvernance institutionnelle mobilisant la Commission Européenne, le Parlement et le Conseil de l’UE, ainsi que des organes spécialisés comme l’EDPB, l’EDPS et l’ENISA. Le Data Innovation Board, enfin, supervise les espaces européens de données et l’élaboration de standards communs pour garantir l’interopérabilité et la souveraineté numérique. Le modèle européen est-il le seul référentiel pertinent pour le Maroc ou d’autres approches internationales méritent-elles d’être explorées ? Pas du tout, le Maroc gagnerait à examiner des expériences réussies telles que celle de la Corée du Sud, dont le modèle repose sur une articulation efficace entre stratégie numérique, législation des données et gouvernance centralisée. La Corée du Sud s’est en effet dotée, ces dernières années, d’un dispositif juridique couvrant les données personnelles, publiques et industrielles, tout en assurant une gouvernance équilibrée entre innovation technologique et protection des droits fondamentaux. La stratégie nationale baptisée «Data Dam» incarne cette vision, en visant la collecte, la structuration et la mutualisation massive de données issues de sources publiques, privées et industrielles, au service du développement socio-économique et de la compétitivité numérique. On parle beaucoup des données personnelles, mais qu’en est-il des données non personnelles ? Ne sont-elles pas négligées ? A ce jour, le Maroc ne dispose pas d’un cadre spécifique des données non personnelles. Les textes existants, ou certaines dispositions sectorielles ne constituent que des fragments réglementaires, sans approche transversale ni institutionnalisation claire du pilotage, du partage ou de la valorisation de ces données à l’échelle nationale.Dans cette perspective, le Maroc est censé instituer un cadre juridique et institutionnel de gouvernance des données non personnelles aligné sur les standards et les meilleures pratiques internationaux, afin de garantir l’interopérabilité, la conformité, la transparence, et la valorisation optimale du patrimoine informationnel de l’État. Enfin, la politique marocaine de données devrait être fondée sur des valeurs universelles, en lien avec le respect des droits de l’Homme et de la dignité humaine, telles que l’égalité, l’équité, le développement, la diversité, la liberté, la transparence et la responsabilité. Afrique : Le Maroc, leader des data centers certifiés Tier Le standard Tier d’Uptime Institute classe les data centers en quatre niveaux selon leur fiabilité, du Tier I (base) au Tier IV (excellence), avec des temps d’arrêt annuels variant de 29 heures à seulement 26 minutes. Le Maroc compte aujourd’hui 23 data centers certifiés, devançant l’Afrique du Sud et s’imposant comme la première terre d’accueil du continent. Cette progression résulte d’une stratégie volontariste initiée en 2020 avec la feuille de route de l’Agence de Développement du Digital, accompagnée d’incitations fiscales dans la Charte nationale de l’investissement. La loi de 2021 sur l’hébergement des données sensibles sur le territoire national a renforcé la souveraineté numérique et stimulé la demande locale. Les régions de Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra concentrent l’essentiel des infrastructures, tandis que d’autres zones émergent, à l’image de l’investissement de 500 millions de dollars à Tétouan.Ce boom s’inscrit dans une transformation digitale plus vaste, portée par le programme Digital Morocco 2030 et des événements majeurs comme GITEX Africa 2025, faisant du Maroc un hub numérique incontournable en Afrique. Cadre institutionnel : Socle de la gouvernance Au Maroc, la gouvernance de la donnée repose sur un ensemble d’institutions qui constituent le socle opérationnel et réglementaire de la protection et de la gestion des données. Sur le plan institutionnel, plusieurs départements, autorités et organismes publics jouent un rôle clé dans la mise en œuvre du cadre législatif relatif aux données. Il s’agit notamment du ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, de la Direction Générale de la Transition Numérique, de l’Agence pour le Développement du Digital au Maroc, de la Direction Générale de la Sécurité des Systèmes d’Information, de l’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications, de la Commission Nationale pour le Développement Numérique, ainsi que de la Commission Nationale de Contrôle de la Protection des Données à caractère Personnel (CNDP). Cette dernière est investie de la mission spécifique de veiller à la légalité des traitements des données personnelles, en s’assurant qu’ils respectent la vie privée, les libertés et les droits fondamentaux de l’Homme. Ces institutions forment l’ossature de la gouvernance de la donnée dans le pays, en assurant à la fois le pilotage stratégique, la régulation, la mise en œuvre technique et le contrôle de la conformité. Par ailleurs, la Cour des Comptes et les instances de gouvernance prévues par le Titre XII de la Constitution (articles 154 à 171), telles que le Conseil de la Concurrence, le Conseil Économique, Social et Environnemental, ainsi que l’Institution du Médiateur, interviennent de manière transversale pour garantir la transparence, la redevabilité et l’accès à l’information. Enfin, le Haut-Commissariat au Plan assure un rôle structurant en tant que producteur officiel des données statistiques au Maroc, contribuant à la consolidation d’un écosystème national de la donnée fiable, partagé et au service du développement.
- Euro féminin 2025 : Hier, l’Espagne et l’Italie qualifiées, ce soir duel pour la première place entre l’Allemagne et la Suèdeby A. KITABRI on 12/07/2025 at 8h06
Vendredi soir, la J3 du groupe B de l’Euro féminin Suisse 2025 a livré son verdict. L’Espagne s’est imposée face à l’Italie, mais les deux nations valident leur ticket pour les quarts de finale. Dans l’autre rencontre, la Belgique a dominé le Portugal, une victoire sans conséquence : les deux sélections sont éliminées. Goosebumps every time 🇮🇹🎶#adidasNTF || @adidasfootball pic.twitter.com/K27ey8hjff— UEFA Women's EURO 2025 (@WEURO2025) July 11, 2025 🅰️lexia art 🎨#WEUROassists || @amazon pic.twitter.com/QcXOgBd9ms— UEFA Women's EURO 2025 (@WEURO2025) July 11, 2025 Ce soir, place à la J3 du groupe C avec une affiche décisive entre l’Allemagne et la Suède, qui se disputent la première place du groupe. En revanche, Danemark – Pologne se jouera sans enjeu, les deux équipes étant déjà éliminées. Coup d'envoi des deux matchs: 20h00 Les deux premiers quarts:
- Basket (DEX-H) : La première demi-finale aller des play-offs, ce soirby A. KITABRI on 12/07/2025 at 7h30
Cette fin de semaine, place aux demi-finales des play-offs du championnat national de Division d’Excellence masculine. La première rencontre est programmée ce soir à Rabat: FUS-MAS Le FUS est la quête d'un doublé; le MAS pour terminer sa saison avec un trophée.
- FRMF / Barrages (accession / maintien - Amateurs) : Aujourd'hui, la première mancheby A. KITABRI on 12/07/2025 at 7h20
La FRMF a publié le calendrier officiel des barrages pour la saison sportive 2024-2025, décisifs pour désigner les clubs amateurs (LNFP) qui accéderont ou se maintiendront en divisions supérieures Ces confrontations se joueront en matchs aller-retour, programmés officiellement pour le samedi 12 juillet (aller) et le mercredi 16 juillet 2025 (retour) : ✅Programme du jour :
- CAN (f) 24 / J3 : Ce soir, Maroc-Sénégal, le suspense à son comble !by A. KITABRI on 12/07/2025 at 7h15
La dernière journée de la phase de groupes de la CAN féminine 2024 débute ce samedi soir. À ce stade : Seul le Nigéria a validé son billet pour les quarts de finale. Tous les autres tickets sont encore en jeu. Deux affiches ouvrent le bal, dont un très attendu Maroc vs Sénégal, aux enjeux élevés. Les Lionnes de l’Atlas doivent absolument l’emporter, si possible avec une différence de buts confortable, pour s’assurer la tête du groupe. Mais cela ne sera pas facile : les Lionnes sont loin d’être convaincantes. Seule Ghizlane Chebbak porte individuellement le groupe. En face, les Sénégalaises sont solides, longilignes, rapides, mais également efficaces offensivement face aux poteaux. Elles ont tenu la dragée haute aux Zambiennes, parmi les favorites au sacre. De son côté, la Zambie, opposée à la RDC, cherchera une victoire nette pour se qualifier sans dépendre des autres résultats. Coup d'envoi : 20h00