Arts du spectacle

Les arts du spectacle s’inscrivent dans les formes d’expressions culturelles produites par les communautés citadines et rurales.

Ils se manifestent dans les musiques instrumentales et vocales, les arts lyriques et chorégraphiques ainsi que dans le théâtre populaire.

Elles peuvent être classiques ou populaires, religieuses ou profanes, liées à un dialecte ou un parler. Les arts du spectacle font partie intégrante de la vie des marocains, ils sont présents dans diverses occasions : naissance, mariage, activités de divertissement, manifestations festives etc.

D’après les textes anciens, la musique de Abidat R’ma remontent au 8ème siècle de l’hégire. À l’origine, elle était destinée, avant tout, à servir et à divertir les chasseurs dans leur excursion. D’où, le nom composé de abidat pluriel de abd qui veut dire esclave, et r’ma qui signifie tir à l’arc ou au fusil.

La fraja de Abidat R’ma réunie entre la musique et la danse. Les danseurs donnent, souvent, l’impression d’accomplir une activité agricole (moisson, culture, filage de la laine, gestes de cheval, fantasia…etc.). Parfois, elle prend la forme d’une représentation théâtrale de la chasse à la gazelle accompagnée de mélodies et de rythmes.

L’Ahidous est constitué de trois éléments : le chant izlan, la musique de tambourins et les danse rassemblant hommes et femmes. Il y a ahidous askwat où participe un grand nombre de personnes et qui se déploie dans les grandes occasions de la tribu, et ahidous amezian qui est plutôt familial. Le rythme de la musique est accompagnée par Les mouvements corporels des participants qui constituent un cercle ou un demi cercle, épaule contre épaule, balançant les bustes d’avant en arrière et en battant les pieds aux rythmes du tambourin tallut.

L’Ahidous présente plusieurs variantes du Tafilalet (sud-est) jusqu’à Tifelt (nord-ouest). Il n’est pas le même selon qu’on se trouve à Goulmima (Pré-Sahara), Imilchil (Haut-Atlas oriental), Khénifra, Aïn Leuh (Moyen Atlas) ou à Tifelt (près de Rabat).